Gudin, Joseph (propriétaire ; cité en 1856-1858)
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- Person
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Gudin, Joseph (propriétaire ; cité en 1856-1858)
Gatheron, Jean (boulanger à Lyon ; cité en 1840-1852)
Bernard, Benoit (cité en 1867)
Puvilland, époux (cités en 1868-1873)
Barrat, Joseph (propriétaire cultivateur ; cité en 1861)
Bernard veuve née Bourdon, Benoite (citée en 1905-1906)
Châtelet, sieur (cité en 1872)
Dagallier, sieur (cité en 1872)
Thévenet (veuve) née Alamy, Marie (citée en 1856-1872)
Verne, Laurent (propriétaire du Moulin Vieux ; cité en 1859-1887)
Feuillet, Jean-Marie (propriétaire du Moulin de la Folie ; cité en 1865-1868)
Beaudet, Jean-Marie (cité en 1873)
Beaudet, Jean-Baptiste (cité en 1884)
Villard, Benoit Joseph (cité en 1896-1907)
Depuis le XVème siècle, le village de Pouillat est un fief de Montfleur, commune du Jura (39). Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Pouillat fait partie de la Franche-Comté. En 1790, elle est érigée en commune et intégrée au département de l'Ain.
Sur le plan administratif, la commune est l’origine rattachée au canton de Chavannes-sur-Suran puis à compter de 1800 à celui de Treffort-Cuisiat.
En fin d'année 2015, les communes de Chavannes-sur-Suran, de Germagnat et de Pouillat commencèrent à se réunir pour une création d'une commune nouvelle. Durant le printemps 2016, alors qu'une charte avait été réalisée pour la formation de la nouvelle entité, Pouillat se retire du projet et en mai 2016, un arrêté préfectoral annonce la création de la commune nouvelle regroupant les communes de Chavannes-sur-Suran et de Germagnat.
Voiturier, Louis (cité en 1859)
Lagès, Félix (propriétaire ; cité en 18788)
Varéon, Auguste (cultivateur ; cité en 1901)
Albertin, Henri (docteur en médecine ; cité en 1892-1893 et 1926-1928)
Fornier, Bernard (propriétaire rentier de Saint-Amour, Jura ; cité en 1865-1866)
Juillard, consorts (cités en 1866)
Jacquin, Léon Félix (propriétaire ; cité vers 1883)
Voiturier, Alphonse (cité en 1892-1893)
Carron, Adélaïde (citée en 1883)
Janin, Ferdinand (cité en 1857-1858)
Jujurieux semble être un territoire occupé depuis la Préhistoire. Des objets relatifs à l’Empire romain ont été trouvés, confirmant la trace de l’existence d’une population sur ces lieux.
Historiquement, il faut attendre le XIXe siècle pour que Jujurieux prenne de l’importance dans le département et se développe soudainement : Claude-Joseph Bonnet, soyeux lyonnais, fonde une usine-pensionnat en 1835, véritable cité dans le village. Les Soieries Bonnet, parmi les plus grandes de France, existent jusqu’en 2001. Les locaux et les collections sont alors achetés par le Conseil général de l’Ain et ont permis la création d’un musée. L’ensemble est classé aux Monuments historiques dès 2003.
La commune a connu plusieurs dénominations au cours de l’Histoire : Jusireus (XIIIe siècle), Jusireu (XIVe siècle), Jusiria (XIVe siècle), Jusuriacus (XVe siècle), Jujuriacus (XVIe siècle), Jusurieu (XVIe siècle), Juserieu-en-Bugey (XVIIe siècle), Juzurieu (XVIIe siècle), Jusurieux (XVIIe siècle), Jussurieu (XVIIe siècle), Jusurieu (XVIIe siècle), Jujurieu (XVIIIe siècle), Jusurieu-en-Bugey (XVIIIe siècle).
Dans la période d’Ancien Régime, Jujurieux dépendait du bailliage et de l’élection de Belley, de la subdélégation de Nantua et du mandement d’Ambérieu. Le village dépendait de la seigneurie de Varey par son annexion en 1410.
Le siège de la paroisse est l’église Saint-Etienne de Jujurieux, construite en 1855. Un prieuré bénédictin fondé par les religieux d’Ambronay existait dans la ville depuis le XIe ou le XIIe siècle ; il devient un simple doyenné en 1304.
Sous l’Ancien Régime, la ville dépend des seigneurs de Veyle puis des sires de Bâgé et enfin aux comtes de Savoie. En 1275, le comte Amédée V de Savoie accorde à Pont-de-Veyle une charte de franchise : elle devient donc ville. La Saône étant une frontière avec la France, la ville se fortifie au fil du temps, avec notamment 14 tours, des remparts et des fossés d’enceinte.
En 1601, avec le traité de Lyon, la ville devient française. Quelques années plus tard, Louis XIII confirme les privilèges qui lui étaient accordés. A la fin du XVIIIe siècle, face à leur vétusté et leur inutilité, les tours et murs d’enceinte sont rasés. Seule la Tour de l’Horloge subsiste actuellement. Administrativement, Pont-de-Veyle était le chef-lieu du mandement du pays de Bresse et faisait partie du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Bourg. La ville appartient alors à plusieurs familles : Lesdiguières, Boucher, Ferréol et Esclignac.
Parallèlement, Pont-de-Veyle a été un refuge pour les Calvinistes partis de Mâcon. Avec la Révocation de l’édit de Nantes en 1685, cette importante population fuira en Suisse et en Allemagne.
Plusieurs monuments sont présents dans la ville, et notamment :
Le Vieux Pont aurait été construit avant le XIIe siècle et comprend trois arches. Il a vu son arche centrale détruite le 3 septembre 1944 par les troupes allemandes.
La Tour de l’Horloge ou Tour Manguet, dernière tour sur les 14 existantes à l’origine.
La Maison des Seigneurs, logis du gouverneur de Savoie (1520).
L’immeuble Dagallier ou Maison des Guetteurs, maison à colombages.
L’église Notre-Dame (1755), de style classique, avec un maître-autel en marbre polychrome provenant de l’abbaye d’Ainay.
L’hospice Goujon, vestige de l’hôpital fondé en 1322.
L’apothicairerie (1718).
Le château de Saint-Didier (XVIIe siècle), construit par le comte de Lesdiguières. Il est acheté par la commune en 1976 puis loué de 1979 à 2015 aux Compagnons du Tour de France, qui se sont chargés de sa rénovation. Il est actuellement occupé par plusieurs services administratifs, dont la mairie et la Communauté de communes. Son parc est d’une étendue de 17 hectares. Des serres accueillent les expositions et manifestations locales.
Au niveau de l’enseignement, la commune dispose de plusieurs établissements :
La ville comprend également plusieurs associations sportives, dont :
Plusieurs personnalités sont liées à la commune :
Jean-Louis Carra (1742-1793), né à Pont-de-Veyle, journaliste et révolutionnaire. D’abord secrétaire du marquis d’Argenson, il devient chroniqueur aux Annales patriotiques et littéraires. Il est élu député à la Convention nationale pour le département de Saône-et-Loire. Repoussé par Robespierre, il est nommé à la direction de la Bibliothèque nationale en 1792 par le ministère Roland de La Platière, avant d’être condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Le lendemain, 31 octobre 1793, il est guillotiné à Paris avec les 21 députés girondins. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Le Faux Philosophe démasqué (1772), Odazir ou le jeune Syrien (1772), Esprit de la morale et de la philosophie (1777), Histoire de la Moldavie et de la Valachie (1777), Nouveaux principes de physique (1781-1783), Système de la raison (1782), Examen physique du magnétisme animal (1785), Un petit mot de réponse à M. de Calonne (1787), M. de Calonne tout entier (1788), Considérations, recherches et observations sur les États généraux (1789), Mémoires sur la Bastille (1790), ou encore la traduction de L’Histoire de l’ancienne Grèce de John Gillies (1787-1788).
Antoine de Ferriol de Pont-de-Veyle (1697-1774), né à Pont-de-Veyle, auteur dramatique. Il est le neveu du cardinal-archevêque de Lyon Pierre-Paul Guérin de Tencin (1680-1758) et de la femme de lettres Claudine-Alexandrine Guérin de Tencin (1682-1749), le cousin germain du mathématicien, physicien, philosophe et encyclopédiste Jean Le Rond d’Alembert (1717-1783), et le frère de l’ambassadeur Charles-Augustin de Ferriol d’Argental (1700-1788). Il est notamment l’auteur de trois pièces : Le Complaisant (1732), Le Fat puni (1738) et Le Somnambule (1739).
Etienne Goujon (1839-1907), né à Pont-de-Veyle. Médecin et directeur d’une maison de santé à Paris, il est élu maire du XIIe arrondissement de 1879 à 1900. En parallèle, il est élu conseiller général de l’Ain (1883-1901), président du Conseil général de l’Ain (1889-1892) et sénateur de l’Ain (1885-1907). Une statue d’Etienne Goujon a existé à Pont-de-Veyle de 1910 à 1942, année durant laquelle elle fut fondue. Une rue porte son nom dans le XIIe arrondissement de Paris. Ses quatre enfants ont été représentés sur des tableaux d’Auguste Renoir en 1885 : celui où figure sa fille Marie, Fillette au cerceau, est exposé au National Gallery of Art de Washington, tandis que celui où est représenté son fils Etienne, L’Enfant au fouet, est exposé au Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg. Un autre de ses enfants, Pierre Goujon (1875-1914), qui était le sujet du tableau Portrait d’un jeune garçon en costume marin, fut journaliste, conseiller général de l’Ain (1901-1914) et député de l’Ain (1910-1914). Gendre du député Joseph Reinach, il est le premier parlementaire français tué lors de la Première Guerre mondiale, le 25 août 1914.
Le père jésuite Paul Hoste (1652-1700), natif de Pont-de-Veyle, théoricien de la guerre navale et mathématicien. Il fut professeur au séminaire de Toulon et auteur de plusieurs ouvrages dont Traité des évolutions navales (1691), Recueil des traités mathématiques (1692), Théorie de la construction des vaisseaux (1697) ou encore L’Art des armées navales ou traité des évolutions (1697).
Maurice Lenormand (1884-1981), organiste décédé à Pont-de-Veyle. En 1906, il succède à son père, Henry Lenormand, comme organiste de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon. Il est également un professeur de piano et d’orgue renommé. Il a notamment composé plusieurs pièces telles que Trois pièces brèves et Barcarole. Le Vatican l’honore du titre de chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1966. Son frère, Henri Lenormand (1881-1960) fut l’organiste de la co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse (1899-1960).
Jean-Philibert de Tardy de La Carrière (1741-1813), né à Pont-de-Veyle, avocat, membre du bailliage de Bourg (1789), premier maire de Pont-de-Veyle (1790), vice-président du département de l’Ain (1790), président du Directoire de l’Ain (1792), président du Tribunal civil de l’Ain (1795), député de l’Ain (an VII) puis membre du Corps législatif (1800-1811). En 1810, il est fait chevalier d’Empire. Son frère, Claude Tardy des Oures, sera également maire de Pont-de-Veyle (1790-1792), tout comme son beau-frère Charles Holier (an VIII) et son propre fils Georges Tardy de La Carrière (1814-1815).
Jacques Tondu (1827-1900), né et mort à Pont-de-Veyle, est le fils de Benjamin Tondu, notaire, maire de Pont-de-Veyle (1836-1848) et conseiller d’arrondissement. Il succède à son père comme notaire en 1852 puis comme maire de Pont-de-Veyle, d’abord en 1870-1871 puis de 1896 à son décès. Il fut également député de l’Ain de 1879 à 1889, avec le groupe de la Gauche républicaine puis celui de l’Union démocratique et enfin du groupe de l’Union des gauches. De 1890 à 1893, il dirige l’asile psychiatrique du Vinatier, à Bron.
Favre, Claude Joseph (curé de Curciat-Dongalon ; cité en 1688 et 1702)
Lethenet, Pierre (garde-champêtre ; cité en 1874)
Pagneux, Joseph (cité en 1865-1895)
Marchand, consorts (cités en 1854-1856)
Tournier, sieur (cité en 1854 et 1857)
Tréboz née Lombard, Marie Reine (citée en 1892-1893)
Bouillet, consorts (cités en 1846-1849)
Duthion, sieur (sabotier ; cité en 1871)
Montmorillon, dame de (citée en 1850-1857)
Borel, Melchior (cité en 1848-1849)
Fouillet (veuve) née Servan, Marie Josephte (citée en 1893)
Montmorillon, Hector de (comte ; cité en 1887)