Zone d'identification
Type d'entité
Collectivité
Forme autorisée du nom
Ordonnaz (Ain, France)
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
- Ordinatus (XIIe siècle)
- Ordenas (XIIIe siècle)
- Ordinacii (XIIIe siècle)
- Ordenato (XIVe siècle)
- Ordonato (XIVe siècle)
- Ordonaz (XIVe siècle)
- Ordenaz (XIVe siècle)
- Ordonas (XVIe siècle)
- Ordonnax (XVIe siècle)
- Ordonnas (XVIIe siècle)
- Ordonats (XVIIe siècle)
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
1790/2099
Historique
A l’origine, Ordonnaz fut d’abord habitée par des religieux, avec l’installation du prieuré de Saint-Ruf vers le XIe siècle. En raison d’un trop faible nombre de religieux, les chanoines de Saint-Ruf installèrent des femmes à leur place en 1222 malgré l’opposition des chartreux de Portes, mais le pape Honorius III les fit expulser l’année suivante.
Le village proprement dit obtient une charte de franchise en 1337 par le comte Aymon de Savoie. Ordonnaz, de plus dotée de murs et de tours, est alors qualifié de ville.
Sous l’Ancien Régime, Ordonnaz dépendait de la seigneurie de Bugey jusqu’à sa franchise en 1337 avant d’être annexée plus tardivement au comté de Groslée, et, juridiquement, de l’élection et subdélégation de Belley et du mandement de Rossillon.
L’église Saint-Antoine était une annexe de la paroisse de Rossillon (diocèse de Belley).
Lieux
Commune du canton de Lagnieu et membre de la Communauté de communes Rhône-Chartreuse de Portes, Ordonnaz se situe à 20 km de Belley et 64 km de Bourg-en-Bresse. Le village est limité avec Lompnas par le ruisseau de la Gouille. Le biez des Cruies, affluent du Furans, y prend sa source.
La commune se compose de quatre hameaux : La Rivolière, La Ville-d’en Bas, La Ville-Vieille et Les Granges.
Statut légal
Collectivité territoriale
Fonctions et activités
La commune constitue le premier niveau d’administration territoriale et bénéficie de la clause de compétence générale, qui lui permet d’intervenir dans tous les domaines dès lors qu’il existe un intérêt public local. En tant que représentant de l’État dans la commune, le maire dispose d’un pouvoir de police et exerce des fonctions administratives sous l’autorité du préfet et judiciaires sous celle du procureur de la République.
-
Attributions du maire agissant au nom de l’État
• gestion de l’état civil : enregistrement des actes de naissances, mariages et décès, police funéraire ;
• publication des lois et règlements ;
• organisation matérielle des élections politiques et professionnelles ;
• organisation du recensement de la population ;
• protection de l’ordre public local : police municipale, circulation et stationnement, prévention. -
Compétences communales
• entretien des voies communales ;
• enseignement : implantation et entretien des écoles maternelles et primaires, restauration scolaire ;
• culture : musées et bibliothèques municipales, archives, éducation et création artistiques ;
• sports et loisirs : gestion des équipements sportifs, financement d’associations sportives, promotion touristique ;
• sanitaire et social : gestion du centre communal d’action sociale et des infrastructures destinées à l’enfance ;
• environnement : entretien des espaces naturels (espaces verts), distribution de l’eau et l’assainissement, collecte et traitement des déchets ;
• urbanisme et aménagement du territoire : instruction et délivrance des autorisations d’urbanisme, élaboration des documents de planification urbaine et d’aménagement du territoire.
Textes de référence
Code général des collectivités territoriales.
Décret du 14 décembre 1789 relatif à la constitution des municipalités. Texte en ligne
Décret du 20 septembre 1792 qui détermine le mode de constater l’état civil des citoyens. Texte en ligne
Loi du 28 pluviôse an VIII concernant la division du territoire de la République et l’administration. Texte en ligne
Loi du 21 mars 1831 sur l’organisation municipale. Texte en ligne
Loi n° 6946 du 18 juillet 1837 sur l’administration municipale. Texte en ligne
Loi n° 2635 du 5 mai 1855 sur l’organisation municipale (texte en ligne) modifiée par la loi n° 15 327 du 24 juillet 1867 sur les conseillers municipaux (texte en ligne).
Loi du 5 avril 1884 relative à l’organisation municipale. Texte en ligne
Ordonnance n° 59-33 du 5 janvier 1959 relative à la décentralisation et à la simplification de l’administration communale. Texte en ligne
Loi n° 70-1297 du 31 décembre 1970 sur la gestion municipale et les libertés communales. Texte en ligne
Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions. Texte en ligne
Loi n° 82-623 du 22 juillet 1982 modifiant et complétant la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 et précisant les nouvelles conditions d’exercice du contrôle administratif sur les actes des autorités communales, départementales et régionales. Texte en ligne
Loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les départements, les régions et l’État. Texte en ligne
Loi n° 88-13 du 5 janvier 1988 d’amélioration de la décentralisation. Texte en ligne
Loi d’orientation n° 92-125 du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale de la République. Texte en ligne
Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Texte en ligne
Organisation interne/Généalogie
-
Composition
La commune est administrée par un conseil municipal dont les membres sont élus au suffrage universel direct pour six ans. Le maire préside le conseil municipal, dont il organise les travaux et exécute les délibérations. Il est secondé par un ou plusieurs adjoints également élus en son sein par le conseil municipal. -
Fonctionnement
L’administration communale est organisée autour d’un secrétariat unique.
Contexte général
Liste des maires :
Marin GRINAND (1790-1792)
Pierre-Joseph BABOLAT (1792-an II)
Jean LAPIERRE (agent municipal, an IV - an VIII)
Marin ROBIN (an VIII-1808)
Humbert LAPIERRE (1808-1811, révoqué ), frère de Jean Lapierre
Marin ROBIN (1811-1821, remplacé)
Benoit ROBIN (1821-1853, démission)
Marin LARACINE (1853-1872, remplacé)
Benoit GRINAND (1872-1881, remplacé), fils de Marin Grinand
Louis-Félix GRINAND (1881-1892, remplacé)
Joseph BABOLAT (1892-1903, démission), beau-frère de Louis-Félix Grinand
Marin GUIFFRAY (1903-1908, démission), beau-frère de Louis-Félix Grinand et de Joseph Babolat
Joseph GRINAND (1908-1911, démission), fils de Louis-Félix Grinand
Laurent ROBIN (1911-1919)
Joseph BABOLAT (1919-1941, remplacé )
Louis GRINAND (président de la délégation spéciale, 1941-1945)
Joseph BABOLAT (1945-1947)
Frédéric BRUNET (1947-1961, décès)
René GRINAND (1961-1990, décès)
Evelyne REYMOND-BABOLAT (1990-)
Zone des relations
Fonction associée
Zone des points d'accès
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de notice d'autorité
Identifiant du service d'archives
Centre de gestion de la fonction publique territoriale (Péronnas, Ain). Service Archives
Règles et/ou conventions utilisées
Norme ISAAR (CPF), norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles, 2e édition, 2004.
AFNOR NF Z 44-060, décembre 1996, Catalogue d’auteurs et d’anonymes : forme et structure des vedettes des collectivités auteur.
AFNOR NF Z 44-081, septembre 1993, Catalogage des documents cartographiques : forme et structure des vedettes noms géographiques.
Norme ISO 8601:2004 Éléments de données et formats d’échange -- Échange d’information -- Représentation de la date et de l’heure.
Statut
Final
Niveau de détail
Moyen
Dates de production, de révision et de suppression
2020-05-05 [ISO 8601] première rédaction
Langue(s)
- français
Écriture(s)
- latin
Sources
Notes de maintenance
Notice élaborée par Ségolène Bérard, Centre de gestion de la fonction publique territoriale (Péronnas, Ain).