Zone d'identification
Type d'entité
Collectivité
Forme autorisée du nom
Druillat (Ain, France)
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
- Durlies (XIIIe siècle)
- Durlia (XIVe siècle)
- Durllies (XIVe siècle)
- Drulia (XIVe siècle)
- Druliaz (XIVe siècle)
- Druillies (XIVe siècle)
- Druylles (XVIe siècle)
- Drulliaz (XVIe siècle)
- Druillaz (XVIIe siècle)
- Drouillat (XVIIe siècle)
- Drullia (XVIIe siècle)
- Drulliat (XVIIIe siècle)
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
1790/2099
Historique
Sous l’Ancien Régime, Druillat dépendait du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Bourg, du mandement et de la justice d’appel de Varambon, ainsi que des terres des seigneurs de Coligny puis du marquisat de Varambon.
Au début du XIIIe siècle, les Templiers fondent à Druillat la Maison du Temple de Molissole, qui se développe alors financièrement et territorialement par le biais des relations avec les seigneurs locaux. La plupart des terres de Druillat et de ses hameaux dépendent alors de la Commanderie. A sa suppression, la Maison devient possession des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Lieux
La commune de Druillat est située dans le canton de Ceyzériat et membre de la Communauté d’agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, à 19 km du chef-lieu départemental.
Plusieurs hameaux composent la commune, à savoir Basses Rossettes, Hautes Rossettes, La Planche, La Ruaz, Le Cruix, Le Roset, Les Claretières, Mas Pommier, Monbègue et Turgon. Le territoire est arrosé par le Suran et la Leschère.
L’église Saint-Georges de Druillat est siège d’une paroisse dépendant initialement de l’Abbaye d’Ambronay. Elle date du XIIe siècle.
Depuis 2000, la commune est jumelée avec Ungureni, ville roumaine, dans le cadre du jumelage Revermont-Ungureni.
Statut légal
Collectivité territoriale
Fonctions et activités
La commune constitue le premier niveau d’administration territoriale et bénéficie de la clause de compétence générale, qui lui permet d’intervenir dans tous les domaines dès lors qu’il existe un intérêt public local. En tant que représentant de l’État dans la commune, le maire dispose d’un pouvoir de police et exerce des fonctions administratives sous l’autorité du préfet et judiciaires sous celle du procureur de la République.
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Attributions du maire agissant au nom de l’État
• gestion de l’état civil : enregistrement des actes de naissances, mariages et décès, police funéraire ;
• publication des lois et règlements ;
• organisation matérielle des élections politiques et professionnelles ;
• organisation du recensement de la population ;
• protection de l’ordre public local : police municipale, circulation et stationnement, prévention. -
Compétences communales
• entretien des voies communales ;
• enseignement : implantation et entretien des écoles maternelles et primaires, restauration scolaire ;
• culture : musées et bibliothèques municipales, archives, éducation et création artistiques ;
• sports et loisirs : gestion des équipements sportifs, financement d’associations sportives, promotion touristique ;
• sanitaire et social : gestion du centre communal d’action sociale et des infrastructures destinées à l’enfance ;
• environnement : entretien des espaces naturels (espaces verts), distribution de l’eau et l’assainissement, collecte et traitement des déchets ;
• urbanisme et aménagement du territoire : instruction et délivrance des autorisations d’urbanisme, élaboration des documents de planification urbaine et d’aménagement du territoire.
Textes de référence
Code général des collectivités territoriales.
Décret du 14 décembre 1789 relatif à la constitution des municipalités. Texte en ligne
Décret du 20 septembre 1792 qui détermine le mode de constater l’état civil des citoyens. Texte en ligne
Loi du 28 pluviôse an VIII concernant la division du territoire de la République et l’administration. Texte en ligne
Loi du 21 mars 1831 sur l’organisation municipale. Texte en ligne
Loi n° 6946 du 18 juillet 1837 sur l’administration municipale. Texte en ligne
Loi n° 2635 du 5 mai 1855 sur l’organisation municipale (texte en ligne) modifiée par la loi n° 15 327 du 24 juillet 1867 sur les conseillers municipaux (texte en ligne).
Loi du 5 avril 1884 relative à l’organisation municipale. Texte en ligne
Ordonnance n° 59-33 du 5 janvier 1959 relative à la décentralisation et à la simplification de l’administration communale. Texte en ligne
Loi n° 70-1297 du 31 décembre 1970 sur la gestion municipale et les libertés communales. Texte en ligne
Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions. Texte en ligne
Loi n° 82-623 du 22 juillet 1982 modifiant et complétant la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 et précisant les nouvelles conditions d’exercice du contrôle administratif sur les actes des autorités communales, départementales et régionales. Texte en ligne
Loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les départements, les régions et l’État. Texte en ligne
Loi n° 88-13 du 5 janvier 1988 d’amélioration de la décentralisation. Texte en ligne
Loi d’orientation n° 92-125 du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale de la République. Texte en ligne
Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Texte en ligne
Organisation interne/Généalogie
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Composition
La commune est administrée par un conseil municipal dont les membres sont élus au suffrage universel direct pour six ans. Le maire préside le conseil municipal, dont il organise les travaux et exécute les délibérations. Il est secondé par un ou plusieurs adjoints également élus en son sein par le conseil municipal. -
Fonctionnement
L’administration communale est organisée autour d’un secrétariat unique.
Contexte général
Liste des maires :
Jacques-François Prothy (an II)
Pierre Garnier (an II - an III)
François Mignot (an III - an IV)
Jean-François Grand (an IV – an VI, agent municipal)
François Mignot (an VI – an VIII, agent municipal)
Jean-François Grand (an VIII – an XII, démission)
François Mignot (an XII -1813)
Auguste de Saint-Martin (1813-1815, démission)
François Mignot (1815)
Auguste de Saint-Martin (1815-1834, décès)
Georges André (1835-1845)
Louis Floquet (1845-1848)
Louis-Gaspard Rougemont (1848-1859, décès)
Gaspard Billon (1859-1861, démission)
Mathieu Baudin (1861-1871)
Pierre-Joseph Grand (1871-1881)
Claude Cruiziat (1881-1913 puis 1914-1919)
Jean Rougemont (dès 1919)
Marius Gaillot (après 1919-1925)
Louis Lacombe (1925-1929)
Eugène Léon (1929-1944)
Marius Gaillot (1944-1945, président du Comité Local de Libération)
Francisque Buffet (1945-1971)
Claude Puget (1971-1978)
Georges Janton (1978-1995)
Jean-Paul Lierley (1995-2007, décès)
Odette Contion (2007-2008)
Bernard Coulon (2008-2014)
Jean-Luc Emin (depuis 2014)
Zone des relations
Zone des points d'accès
Mots-clés - Sujets
Mots-clés - Lieux
Occupations
Zone du contrôle
Identifiant de notice d'autorité
Identifiant du service d'archives
Centre de gestion de la fonction publique territoriale (Péronnas, Ain). Service Archives
Règles et/ou conventions utilisées
Norme ISAAR (CPF), norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles, 2e édition, 2004.
AFNOR NF Z 44-060, décembre 1996, Catalogue d’auteurs et d’anonymes : forme et structure des vedettes des collectivités auteur.
AFNOR NF Z 44-081, septembre 1993, Catalogage des documents cartographiques : forme et structure des vedettes noms géographiques.
Norme ISO 8601:2004 Éléments de données et formats d’échange -- Échange d’information -- Représentation de la date et de l’heure.
Statut
Final
Niveau de détail
Complet
Dates de production, de révision et de suppression
2019-07-08 [ISO 8601] première rédaction
Langue(s)
- français
Écriture(s)
- latin
Sources
Notes de maintenance
Notice élaborée par Blandine Corna, Centre de gestion de la fonction publique territoriale (Péronnas, Ain).